Un an, c’est beaucoup trop long ! Bienvenue à toi jeune aventurier. Mardi 13 décembre à 17h, on privatise la médiathèque pour toi et tes copains.
Au programme de la soirée : on se met dans l’ambiance du festival. Rencontre-dédicace et visite de l’exposition immersive d’Isabelle Simler, manège écoresponsable, lectures, projections, répétitions du flash mob du Kid Palace avec les enfants de l’ASCPA Danse, goûter, et surtout 2 concerts décalés pour toutes les oreilles.
À 17h45 : concert de Florian Delabracherie
Entrée libre (pour les 0-4 ans – durée : 30 min)
Mini-concert la tête dans les nuages, au rythme du multi-instrumentiste le plus aimé des enfants de la métropole.
À 18h30 : Oscar fou – L’imaginable compagnie
Gratuit sur réservation (dès 4 ans – durée : 55 min)
D’homme animal, de frangin assassin et de câlins de maman. Il est question des monstres, ceux de la nuit et ceux de la vie. Et de tous ces héros qui nous font devenir grands. Il est question de parents agacés, d’un enfant exilé et d’un petit prince apprivoisé. Ça raconte l’envie quand on est petit d’aller pêcher les étoiles. Et de celle, quand on est plus grand, de prendre la vie à rebrousse-poil.
Tour à tour drôle ou poétique, ce trio nous invite à partager son univers intime et malicieux. Et puis il y a ces valises, sur lesquelles sont installés les personnages des chansons. Comme sortis de leurs cachettes pour nous raconter leurs histoires. Des valises parce que petit, on camoufle souvent dans des boîtes nos plus grandes peurs et nos plus grands secrets. Et parce qu’adulte, on trimballe toujours et partout avec nous nos histoires de vie et nos souvenirs.
Fondée sur un parti-pris résolument acoustique, la composition musicale évolue sur une structure harmonique apparemment simple. L’exigence réside alors dans le son des instruments. Un son qui laisse une grande place aux accords ouverts et aux résonances. Le dosage des cordes (guitares et ukulélé) et des percussions constitue le plus gros du travail de “jouage”. De la même façon, les voix (souvent deux ou trois) font l’objet d’une recherche méticuleuse pour une superposition pertinente des timbres. Rythmiquement, la palette est très variée. C’est souvent la métrique de l’écriture qui va déterminer le choix des rythmes. Ainsi passe-t-on de la ballade au tango, de la tarentelle au slow, du rock à la valse… De telle sorte que chaque chanson convoque une énergie nouvelle, une couleur nouvelle, pour finir par former un grand tableau. La musique jubile, saute par-dessus les ruisseaux, grimpe aux arbres et lâche le guidon dans les descentes. Si elle peut être ocre mineure pour évoquer l’automne, elle sait aussi être sauvage et rock’n’roll pour évoquer les peurs. La musique d’Oscar fou ressemble à un enfant, sensible et joyeux, traversé par des doutes existentiels. Un enfant joueur et câlin, profond et mutin, rêveur et aérien. La musique d’Oscar fou n’a pas d’âge, ou bien elle les a tous. Elle ne prétend pas exister seule. Elle est l’écrin des histoires.
Mentions obligatoires
Antoine Compagnon : chant, chœurs, guitares, percussions